Comment éviter d’être otage des pétrolières…

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Publié 20/05/2008 par Gérald Fillion

Les gros bolides cylindrés qu’on nourrit à coût de billets bruns de 100 dollars n’ont plus la cote. Bien sûr, on en voit encore plusieurs se balader dans les rues de Toronto, mais avec la hausse des prix de l’énergie, les citoyens commencent à trouver que le bon litre d’essence ordinaire leur coûte un peu cher. Vous en êtes peut-être?

Mais que faites-vous pour baisser vos dépenses en énergie, pour réduire votre consommation d’essence? Vous marchez? Vous faites du vélo? Vous prenez le métro, le tramway, l’autobus? Vous faites du covoiturage? Vous avez changé de véhicule? Vous essayez de travailler de la maison, si c’est possible? Bref, quelle est votre solution?

Il est nécessaire de trouver des moyens de faire face à la montée des coûts de l’énergie parce que ces prix continueront d’augmenter au cours des prochaines années. Ils sont nombreux les économistes à prévoir un baril de pétrole à plus de 200 dollars américains et un prix du litre d’essence ordinaire à 1,50$ puis à 2,00 $.

Il faut donc s’y faire, s’y habituer, l’accepter et faire en sorte de ne pas être victime du marché du pétrole, en proie à une forte spéculation. Oui, on spécule fort sur le pétrole. Mais, il ne faut pas nier non plus une réalité sur laquelle bien des experts s’entendent: la ressource s’épuise et l’accessibilité au pétrole devient de plus en plus complexe et coûteuse.

Or, le pétrole est la première source d’énergie mondiale. Ce sont donc des changements majeurs qui doivent survenir dans les sociétés occidentales et dans nos vies pour faire face à une possible pénurie de pétrole et à une hausse importante des prix de l’énergie. Soyons pro-actifs…

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Entente de principe

Les employés de General Motors et de Chrysler au Canada pourront bientôt voter sur une entente de principe conclue entre les constructeurs GM et Chrysler et les Travailleurs canadiens de l’automobile. Il s’agit là d’une entente très importante dans un contexte de ralentissement économique et dans une industrie qui connaît des difficultés en Ontario.

L’entente a été conclue quatre mois avant l’échéance de l’actuel contrat de travail des employés. Ainsi, les salaires des syndiqués seront gelés pendant trois ans. Et, chez GM, l’entente prévoit le maintien des emplois à Oshawa et des mises à pied temporaires plutôt que l’abolition pure et simple d’un quart de travail.

Faible productivité

Les difficultés de l’industrie automobile affectent la productivité dans la province. En 2007, selon Statistique Canada, le taux de productivité s’est établit à 0,8%, ce qui est à peine mieux que la moyenne canadienne, et plus bas que le Québec à 1,5%.

Le secteur manufacturier a connu une croissance importante puisqu’il s’agit là d’un secteur qui doit trouver des solutions pour améliorer ses façons de faire. Les heures de travail ont baissé dans ce secteur, tout comme la production.

L’Alberta a connu la plus forte baisse de productivité au pays en raison de la transition coûteuse de l’exploration traditionnelle de pétrole à l’exploration de sables bitumineux.

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Pas finie, la crise du crédit…

La crise du crédit est loin d’être terminée, et la Banque Royale en souffre. À son premier trimestre 2008, la Royale a dû encore réviser à la baisse la valeur de certains investissements. Les dépréciations représentent une charge de 855 millions de dollars avant impôts, qui sera inscrite aux résultats du deuxième trimestre attendus le 29 mai. Les analystes estiment que ces charges seront largement absorbées par les profits d’un seul trimestre.

Gérald Fillion est journaliste spécialisé en économie à Radio-Canada. Consultez son carnet : www.radio-canada.ca/carnet.

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