Alors que la «nouvelle orthographe» de 1990 a du mal à se faire accepter, une période de cohabitation s’est installée: graphies anciennes et moderne coexistent. Si l’usage fait la norme, il faudra attendre encore la prochaine génération pour voir l’orthographe rectifiée entrer complètement dans les mœurs.
28 ans déjà
La «nouvelle orthographe» est en fait déjà vieille de 28 ans. Elle provient d’un rapport du Conseil supérieur de la langue française de France, approuvé par l’Académie française, intitulé Les rectifications de l’orthographe et publié en 1990.
Il comporte un ensemble de modifications de règles grammaticales. Son but: simplifier la langue et corriger les anomalies de l’orthographe.
Cas pratiques
Le trait d’union en prend pour son grade: on écrira désormais weekend au lieu de week-end, croquemonsieur, millepatte, portefeuille ou apriori.
Le tréma se déplace: aiguë devient aigüe et ambiguë se transforme en ambigüe. L’accent circonflexe passe lui aussi un mauvais quart d’heure.