«Comment devenir adulte» débarque à Toronto

Les quatre nouveaux jeunes étudient à Toronto Ouest et Étienne-Brûlé

Noa, Rayan, Banka, Faïz, les protagonistes franco-torontois de la 3e saison de «Comment devenir adulte» à UnisTV.
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Publié 13/09/2019 par Mélissa Salé

Après deux saisons à Winnipeg, la troisième saison de l’émission de télé-réalité Comment devenir adulte, d’UnisTV, déménage à Toronto.

Depuis cette semaine, nous pouvons suivre quatre élèves, Banka et Rayan de l’école secondaire Étienne-Brûlé, ainsi que Noa et Faïz de l’école secondaire Toronto Ouest, durant toute leur année scolaire.

Les jeunes des deux saisons précédentes étaient tous du collège Louis Riel à Winnipeg au Manitoba.

Mylène Simard, Banka et Faïz, le 10 septembre à l’école secondaire Étienne-Brûlé.

Banka, Rayan, Noa et Faïz sont à un moment clé de leur vie: le passage du monde de l’adolescence à celui des adultes. La série promet d’être à nouveau riche en rebondissements entre amour, amitié, examens, vie familiale ou encore choix de carrière qui marque la fin du secondaire.

La série, produite par Wookey Films, est déjà disponible en ligne et démarre sur nos écrans télé dès ce vendredi 13 septembre à 17h30.

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Ce mardi 10 septembre, les élèves de l’école Étienne-Brûlé ont pu visionner les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison. Banka, Faïz et la réalisatrice Mylène Simard étaient présents. Ils ont répondu à nos questions.

Dévoiler sa vie privée, c’est gênant ?

Banka et Faïz voient ça comme une opportunité. Elle a fait du théâtre par le passé, et lui a participé à tous les spectacles de l’école depuis la 7e année.

Il explique: «Pour moi ce n’était pas vraiment gênant, c’est juste qu’il y a certains moments où c’était vraiment stressant.»

L’émission l’a aidé à être mature: «Être dans une telle émission, c’est un surplus dans un calendrier. Il faut pouvoir être bien organisé pour avoir le temps de filmer.»

Faïz avec ses amis lors de l’épisode 1.

Concilier sa vie d’étudiant et d’acteur: pas trop compliqué ?

Faïz nous répond que ça n’a pas vraiment été difficile pour lui, car «le tournage, ce n’était pas tous les jours», mais à intervalles irréguliers. Donc il a pu se concentrer sur ses cours comme d’habitude.

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Banka confime qu’«ils prenaient en compte qu’on est des élèves, qu’on a des examens».

Quel est le rôle de la famille et des amis dans cette aventure?

Banka se confie: «Ma famille me donne beaucoup de soutien […] Depuis que l’épisode est sorti, ils ne font que regarder ça!»

Pour Faïz, c’est la même chose: «Ma famille sait que j’aime bien ce domaine, donc ils sont vraiment fiers de moi. […] Ils m’ont supporté tout le long de l’émission.»

Quant à ses amis, «ils sont vraiment contents. Quand ils voient un panneau avec ma photo dessus, ils commencent à crier.»

Quels critères pour recruter les acteurs?

Mylène Simard, réalisatrice de Comment devenir adulte depuis la deuxième saison, explique que ça n’a pas été simple de trouver des jeunes à Toronto, contrairement aux saisons précédentes.

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Au Manitoba, pour y avoir étudié, elle connaissait des enseignants et des familles. À Toronto, une vingtaine d’élèves dans les deux écoles choisies se sont présentés pour les auditions.

Les critères: il faut «du sport, des activités, des vies sociales, des familles intéressantes, des cultures ou des parcours originaux».

L’idée pour Mylène Simard: «Montrer la diversité francophone à l’extérieur du Québec […] les différents types de jeunes et leurs intérêts qui sont assez variés.»

Rayan avec un ami lors de l’épisode 1.

Il y a aussi beaucoup de hasard dans le recrutement. C’est le cas de Rayan, qui a suscité la curiosité de la réalisatrice après que le concierge et les secrétaires de son école lui ont dit d’aller le voir.

Tout est-il réel dans la télé-réalité?

Mylène Simard n’invente pas les histoires de ces jeunes. Leurs aventures sont bien réelles.

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Sa technique pour savoir quoi raconter: «Je fais la collecte des histoires, en jasant avec les jeunes constamment.»

Mais bien sûr, il se peut que certains moments soient plus joués que d’autres. Surtout lorsqu’une situation qui était naturelle au départ n’a pas pu être filmée, et qu’il faut recommencer.

Banka avec une amie lors de l’épisode 4.

Aussi, l’émission se veut représentante de la francophonie, et fait en sorte que les jeunes évitent de parler anglais en dehors de l’école.

Ce n’est pas toujours évident, comme le dit Banka: «Des fois quand on parlait anglais à la caméra, Mylène disait toujours: « français, français! » Il faut représenter l’école. Il faut vraiment représenter la francophonie.»

Quand il y a des passages de «franglais», des sous-titres en français viennent nous aider!

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Une relation de confiance?

En dehors des tournages, Mylène Simard et les quatre jeunes ont noué des liens solides.

«On est devenus proches un peu comme une famille parce qu’on est intimement dans leur vie. […] Je suis encore en bon contact avec des jeunes avec qui on a tourné il y a deux ans.»

Noa avec une amie lors de l’épisode 2.

Si cela est possible, c’est parce qu’elle fait en sorte de respecter leur vie privée: «Il y a des histoires et des moments que bien sûr ils vont garder privés.  On n’a pas d’intérêt à montrer des choses qu’ils ne veulent pas avoir à la télé. Je suis chanceuse de cette façon-là, car pour une télé-réalité, je n’ai pas besoin de manipuler ou de montrer des choses mauvaises.»

Elle pourra d’ailleurs créer d’autres liens avec de nouveaux jeunes pour la quatrième saison de Comment devenir adulte, qui est en plein tournage. Cette future saison mettra encore en vedette des jeunes de Toronto Ouest et d’Étienne-Brûlé.

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