Si des extraterrestres maîtrisaient une technologie leur permettant de voyager plus vite que la lumière, nous pourrions être capables d’en détecter les effets, même à de très grandes distances. Du moins, une technologie comme dans Star Trek.
C’est que, malgré les raccourcis que les scénaristes prennent avec la réalité, il y a une réelle base scientifique au «moteur warp» utilisé par les vaisseaux spatiaux dans les téléséries Star Trek: soit cette idée que le vaisseau «plie» (en anglais, warp) l’espace devant lui, ce qui lui permet d’arriver plus vite à destination.
Une bulle d’espace-temps
En termes savants, il se crée autour du vaisseau une «bulle d’espace-temps» à l’intérieur de laquelle les lois de la physique diffèrent de «l’extérieur».
Aucun ingénieur de notre 21e siècle n’est capable de dire avec quelle technologie on pourrait accomplir un pareil exploit, mais chose certaine, «plier» l’espace-temps laisserait une trace. Trois physiciens du Royaume-Uni et d’Allemagne ont donc essayé de calculer ce type de trace.
Distinguer les ondes gravitationnelles
Dans un article publié en juin sur la plateforme de prépublication ArXiv, ils se sont même concentrés sur le scénario qui laisserait le plus de traces: une accélération ou un mauvais fonctionnement du moteur créerait, disent-ils, des ondes gravitationnelles.