Quelle est la valeur en argent des services écologiques et du bien-être qu’apportent un boisé, un étang, une rivière, voire un sentier de randonnée pédestre? Cette valeur dépasse de loin le prix du terrain lui-même, du bois coupé ou de l’eau en bouteille au détail, explique une brochure intitulée La nature, ça compte, publiée en français le 4 avril 2007.
Les arbres, par exemple, filtrent et enrichissent l’air grâce à la photosynthèse (absorption de gaz carbonique et rejet d’oxygène). Les plantes aquatiques des étangs filtrent l’eau. Les différentes strates géologiques des sols des bassins versants de nos rivières jouent le même rôle que votre filtre au carbone qui purifie l’eau dans votre carafe en plastique. Au même titre que les énormes et coûteuses stations d’épuration municipales.
Sans parler de l’exercice physique et de la détente psychique pour un citadin surmené qui se promène l’espace d’un après-midi, à la campagne ou dans un parc.
Mais en dollars, comment chiffrer cette valeur ajoutée qu’offrent les espaces verts? Tel est le défi que tentent de relever divers économistes aux quatre coins de la planète.
En Ontario, le gouvernement s’efforce également d’évaluer la valeur des espaces verts qu’il entend protéger dans le Sud ontarien. Pour justifier sa démarche. Pour sensibiliser le grand public et le secteur privé. Voire les municipalités.