«Il faut commencer par s’occuper du site Internet si on veut que les gens nous contactent pour qu’on les oriente», lançait Faouzi Metouilli, membre du Comité français de la Ville de Toronto (CFVT) lors de la réunion qui a eu le lundi 11 janvier dernier en soirée. Si les membres ont semble-t-il bien compris les faiblesses du comité, il faut à présent y remédier, ce qui ne sera pas une mince affaire avec la nouvelle équipe municipale.
Pour cette première réunion de l’année, la présidente Clarisse Ngana espérait la présence du conseiller municipal Peter Milczyn, qui siège au comité.
Juste avant le début de la réunion, les membres du comité, qui se réunit une fois par mois, ont eu le plaisir de voir arriver le conseiller, mais ont vite déchanté lorsqu’ils ont compris que celui-ci venait leur présenter son assistante qui devait prendre des notes à sa place étant donné que lui avait d’autres obligations.
Si le Comité, dont le mandat est d’œuvrer pour les services en français à Toronto et d’orienter les francophones de la ville vers certains organismes, a été peu efficace jusqu’à présent, ce n’est pas entièrement de la faute de ses membres qui, il faut le rappeler, sont tous des bénévoles.
Peu de considération pour les francophones
Il semble que, déjà sous l’administration Miller, il n’y ait jamais eu beaucoup de considération pour ce comité.