Dans un commentaire de veille du Jour de l’An, en parlant de «la fausse nouvelle la plus tenace de ce début de 21e siècle», le changement climatique catastrophique causé par l’industrialisation, je souhaitais que «2017 soit l’année où, grâce à Donald Trump, on se débarrasse enfin de cette obsession ruineuse et de ses gourous pseudo-scientifiques, pour s’occuper de la vraie pollution et des vrais défis environnementaux».
Mon voeu est peut-être en voie d’être exaucé : le président américain vient d’annoncer que les États-Unis se retireront de l’accord international de Paris sur la lutte contre les changements climatiques, faisant valoir qu’il entraînerait des répercussions économiques négatives pour les travailleurs américains, notamment dans les industries de l’automobile, du ciment, du charbon et du gaz naturel associées au CO2 maudit.
C’est encore trop diplomatique.
Trump aurait dû s’attaquer de front à ce qu’il a déjà qualifié de «canular»:
– la prétention qu’une majorité de scientifiques affirment que le climat est dangereusement déréglé par l’industrialisation et l’expansion de l’humanité (faux: il y a consensus sur une influence probable, pas sur son ampleur, encore moins sur son dépassement des facteurs naturels),