Climat: l’Ontario rallie la WCI

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Publié 22/07/2008 par l-express.ca

L’Ontario va se joindre à la Western Climate Initiative (WCI), un groupe de provinces canadiennes et d’états américains qui collaborent à l’établissement de solutions régionales au réchauffement climatique.

«Nous sommes fiers d’avoir été accueillis au sein de cette importante organisation des chefs de file de la lutte contre le changement climatique du Canada et des États-Unis», a déclaré le premier ministre Dalton McGuinty. On exige des participants qu’ils possèdent des plans dynamiques de lutte contre le réchauffement. L’Ontario répondrait à ce critère en raison de son engagement d’éliminer les centrales au charbon.

Au sein de cette coalition, l’Ontario se joindra à la Colombie-Britannique, au Manitoba et au Québec, ainsi qu’à sept états des É.-U.  L’Ontario s’est fixée comme objectifs de réduction des gaz à effet de serre: 6% au-dessous des niveaux de 1990 d’ici à 2014, 15% d’ici à 2020 et 80% d’ici à 2050. 

L’Ontario investit également dans les transports en commun. La province a établi avec le Québec un système de plafonnement et d’échange des droits d’émissions. Enfin, elle proposait récemment de protéger la moitié de la région boréale du Nord de l’Ontario.

Le ministre de l’Environnement John Gerretsen estime que «nous pouvons nous attendre à ce que les températures moyennes s’accroissent de jusqu’à trois à huit degrés Celsius au cours des cent prochaines années». Certains pensent que cette hausse serait causée par l’industrialisation et la pollution, même si l’activité solaire et l’inclinaison de la planète restent les facteurs les plus déterminants des changements climatiques. 

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C’est en février 2007 que les gouverneurs de la Californie, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique ont lancé le WCI. 

Le Nouveau Parti démocratique du Canada a félicité le gouvernement de l’Ontario de se joindre au WCI, «adoptant ainsi le marché du carbone pancanadien prôné par le NPD».

Selon le parti de Jack Layton, cela «renforce le consensus qui se développe tant au Canada qu’à l’échelle internationale, voulant qu’un marché du carbone soit le moyen le plus efficace de fixer un prix au carbone et d’en limiter la production».

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