Climat et terrorisme: de la coopération internationale pour un monde meilleur

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Publié 29/03/2016 par Harriet Vince

L’accord international sur le climat, signé à Paris en décembre 2015, montre que même si des choses terribles surviennent, comme des attentats terroristes du 13 novembre dans la capitale française, et encore la semaine dernière à Bruxelles, «nous pouvons travailler ensemble, nous avons besoin d’une solidarité mondiale».

C’est ce qu’affirme l’avocate Oongah Fitzgerald, qui s’adressait la semaine dernière aux membres du Barreau du Haut-Canada à Toronto à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie.

Oongah Fitzgerald dirige depuis deux ans à Waterloo le programme de recherche en droit international du Centre pour l’innovation dans la gouvernance (CIGI), un organisme indépendant.

«Paris 2015 me fait penser à deux choses: les terribles attentats, mais aussi la magnifique conclusion de l’accord sur le climat. Dans ma tête, c’est toujours lié ensemble: un élément positif dans un monde qui peut-être laid.»

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«J’avais peur qu’à cause des événements terroristes, la COP21 soit un échec», dit-elle. «Or, c’est le contraire s’est passé. Ce fut un grand moment pour la communauté internationale: on s’est regroupé ensemble pour répondre à un problème très compliqué.»

Persuadée que si le monde était plus juste, des actes terroristes n’auraient pas lieu, elle prône l’adoption d’objectifs de développement durable pour réduire les inégalités qui sous-tendraient la colère menant au terrorisme. «Il faut partager, aider les pays sous-développés, car l’injustice favorise les forces négatives», déclare Mme Fitzgerald.

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