Quelques semaines après l’annonce d’une possible abolition du comité français de la Ville de Toronto, Clarisse Ngana, la présidente de ce comité, tente toujours d’éviter le pire. À travers de nombreuses rencontres et différentes présentations, elle reste positive. L’Express a pu en apprendre davantage sur ce qu’elle souhaite mettre en place d’ici le verdict final, qui sera prononcé le 17 mai prochain.
Le comité français de la Ville de Toronto, tente, depuis avril, d’éviter la recommandation du directeur municipal Joe Pennachetti. Dans les faits, M. Pennachetti souhaite mettre le comité à la disposition de la direction de l’équité, de la diversité et des droits de la personne, qui lui, en décidera du sort.
Dans les dernières semaines, Mme Ngana a fait une présentation au Comité Exécutif du Conseil Municipal lors de leur rencontre du 20 avril dernier, rencontre au cours de laquelle la recommandation du directeur municipal avait été adoptée. Cette dernière devrait être adoptée en dernier ressort par le Conseil municipal lors de sa rencontre du 17 mai.
Pouvoir de persuasion
Depuis cette rencontre, la présidente a fait un suivi avec le maire et les membres du comité exécutif. «D’ici quelques jours, je devrais être en mesure de m’entretenir avec le maire lui-même pour faire valoir ma position», a affirmé Clarisse Ngana. Entre-temps, le maire Ford lui a répondu par courriel que la recommandation du directeur municipal était «raisonnable».
«J’ai aussi entrepris de prendre contact individuellement avec tous les conseillers municipaux et certains m’ont déjà assuré qu’ils voteraient contre la recommandation le 17 mai. Je veux m’assurer qu’un bon nombre de ceux-ci sont de notre côté, afin de pouvoir défaire la recommandation.»