Je souhaitais simplement apporter une clarification quant au mandat des RLISS et leurs avantages pour le développement futur de services de santé en français efficaces et intégrés.
Dans son article du 3 juillet, l’un des collaborateurs de L’Express reprend mes propos ainsi: «Il n’est pas encore dit que nous allons devoir faire plusieurs budgets différents; le Centre Francophone, comme les Centres Héritage, fait parti du RLISS de Toronto Centre: nous nous en référerons donc à son autorité.» Je tiens ici à préciser l’avantage que les RLISS, et particulièrement celui du Toronto-Centre, représentent pour l’amélioration future des services de santé en français.
D’abord quelques constats. En Ontario, l’offre de services de santé en français revient aux agences sans-but-lucratif qui agissent au nom du gouvernement de l’Ontario: les centres de santé communautaire, les hôpitaux les foyers pour personnes âgées, etc.
Or, la Loi sur les services en français n’a pas permis, à date, d’obliger ces agences à se désigner sous la Loi pour garantir l’offre de services en français. Cette faiblesse dans la mise en œuvre de la loi, évidente dans le domaine de la santé, l’est tout autant dans le domaine de l’aide sociale et autres domaines de services aux particuliers.
Ainsi, à Toronto, les services de santé en français ne se sont pas développés de façon planifiée et stratégique pour répondre aux besoins particuliers des populations francophones, mais se sont plutôt développés suite aux opportunités et circonstances particulières entourant le rôle des agences communautaires.