L’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que les symptômes observés sur les victimes du raid aérien perpétré dans le village syrien de la région d’Idlib, qui a fait près de 100 morts et des centaines de blessés le 4 avril, sont compatibles avec une exposition à une arme chimique. Cinq choses à savoir sur cette catégorie d’armes.
Armes interdites
L’utilisation des armes chimiques constitue un crime de guerre. Elles sont interdites par un traité international entré en vigueur en 1997 avec la Convention sur les armes chimiques. Cependant, elles sont encore utilisées dans des conflits armés. Des attaques au gaz sarin, une arme chimique neurotoxique, ont été rapportées à Damas, en Syrie, en 2013.
Agents neurotoxiques
Il y a plusieurs catégories d’armes chimiques. L’une d’entre elles, sans doute en cause ici, porte le nom d’agent neurotoxique. Parmi les armes chimiques neurotoxiques, on retrouve notamment le gaz sarin, le tabun et le soman.
Insecticides
Les armes chimiques neurotoxiques sont fabriquées avec des insecticides développés dans les années 1930 et 1940 et des sous-composantes chimiques. Liquides à température ambiante, ces agents peuvent être libérés à partir d’une munition (missiles ou obus). Ce sont ses vapeurs, généralement incolores, inodores et insipides qui sont extrêmement toxiques.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le gaz sarin dont il pourrait être question dans l’attaque de cette semaine est difficile et très cher à fabriquer, en plus d’être dangereux à stocker.