L’immigration francophone est indispensable pour l’économie et la diversité canadiennes. C’est ce que le ministre fédéral de la Citoyenneté et de l’Immigration, Chris Alexander, a souligné vendredi dernier, à l’occasion d’une rencontre avec les porte-paroles de la Maison d’Haïti du Grand Toronto, inquiets de la levée du moratoire vers Haïti et le Zimbabwe.
Au mois de décembre 2014, le gouvernement canadien a décidé de lever le moratoire permettant aux Haïtiens et aux Zimbabwéens en situation irrégulière de rester au Canada et d’obtenir le statut de résident temporaire en raison de l’instabilité sur l’île et du tremblement de terre.
Les personnes concernées ont désormais jusqu’au 1er juin pour présenter une demande de résidence permanente. «Les personnes ayant bénéficié du statut de résident temporaire ont la possibilité de postuler pour la résidence permanente. S’ils font la demande avant le mois de mai, leur permis de travail sera prolongé jusqu’à ce que celle-ci soit traitée», assure Chris Alexander.
«J’encourage les Haïtiens et les Zimbabwéens à faire ces demandes. La communauté haïtienne est forte et j’aimerais qu’elle se renforce davantage», a-t-il ajouté.
Immigration francophone
Le ministre a également insisté sur l’importance de l’immigration francophone, la diversité étant, selon lui, essentielle pour améliorer la qualité de vie.