Le samedi 9 décembre dernier se tenait au Collège Boréal l’Assemblée générale annuelle de la radio communautaire francophone de Toronto. Pour cette rencontre annuelle indispensable après les multiples tribulations passées, le conseil d’administration de la Coopérative radiophonique de Toronto promettait de présenter à ses membres une vue actuelle et transparente de la santé financière de la radio.
Le conseil d’administration n’a pas eu de répis durant les mois de l’été dernier. Après une gestion de ses finances dite catastrophique et une séparation avec certains de ses collaborateurs, l’avenir de la radio était sérieusement menacé. Commandé par Patrimoine Canada, principal bailleur de fonds, l’organisme communautaire devait présenter un rapport exhaustif de vérification de ses comptes. Le rapport a été publié et le verdict prononcé: CHOQ-FM pouvait poursuivre son activité.
C’est donc sur cette note quelque peu tendue que l’Assemblée a démarré mettant le conseil d’administration sur la sellette. L’ouverture par le président du conseil d’administration, Mohamadou Lamine Diallo laisse présager une nouvelle ascension de la radio. «Après quelques difficultés, la radio est en bonne voie, en plein décollage.
Depuis la vérification, plusieurs mesures correctives ont été appliquées: une restructuration administrative, l’abolition de quatre postes et le contrôle des dépenses pour une amélioration de la santé financière de l’organisme. Désormais, la Coopérative radiophonique de Toronto fonctionnera selon une philosophie de transparence et du livre ouvert.»
Cette entrée plutôt remarquée par sa tonalité positive annonçant des changements tangibles au sein du fonctionnement de la radio ne semble pourtant pas capter l’attention du public, encore sous le choc des «turbulences de 2006», comme le résume le trésorier de CHOQ-FM.