La radio communautaire francophone de Toronto résiste plutôt bien au poids des dettes qu’elle traîne depuis plusieurs années. Au-delà des aspects purement économiques, il faut se réjouir de l’augmentation du nombre d’heures quotidiennes de direct sur les ondes de Choq, de la réussite de certaines émissions, comme 100% nana, et de la planification stratégique des cinq prochaines années. Une antenne plus puissante reste la clé de voûte de la réussite de la radio torontoise.
Le projet de Choq FM pour les cinq années à venir se découpe en cinq axes, comme présenté lors de l’assemblée générale annuelle de la coopérative, vendredi 20 novembre dernier: la programmation, la sensibilisation et la promotion, le développement des liens et des partenariats stratégiques, la générations de revenus, et la capacité organisationnelle.
Ceci couplé d’objectifs à plus court terme comme l’amélioration de la qualité de diffusion. C’est une des plus grosses épines dans le pieds de l’équipe exécutive de la radio. Il s’avère très difficile, voire impossible, de capter la radio en centre-ville de Toronto et dans certaines régions où se trouvent des francophones. Un peu embêtant tout ça.
Mais la radio ne se décourage pas pour autant et a récemment lancé un gros volet culturel à sa programmation avec des reportages plus journalistiques, disponibles sur le site Internet de Choq FM.
Si aucunes données ne sont disponibles quant aux cotes d’écoute de la radio, cette année, des chiffres ont été avancés pour le site Internet de Choq FM et celui du grandtoronto.ca. Près de 10 000 visiteurs mensuels viendraient se connecter sur ces deux sites, avec un achalandage plus important pour le site du grandtoronto.