«Advenant votre accession au poste de premier ministre de l’Ontario, seriez-vous favorable à confier à un groupe de travail la tâche de vérifier si notre province est prête à adhérer à l’une ou l’autre des dispositions linguistiques de la Charte canadienne des droits et libertés?»
Voilà la question que j’ai posée à chacun des candidats à la succession de Dalton McGuinty en m’engageant à diffuser intégralement leur réponse auprès de mes collègues et amis, ce que je m’empresse de faire par l’entremise de cette chronique.
Eric Hoskins, Gerard Kennedy, Sandra Pupatello, Charles Sousa, Harinder Takhar et Kathleen Wynne offrent présentement leurs services pour assumer la direction du Parti libéral de l’Ontario.
En se désistant de la course, le candidat Glen Murray a sans doute pensé que la situation lui semblait plutôt, comme on dit en anglais, «win–Wynne». A-t-il pour autant créé des conditions gagnantes en faveur de Wynne? Quelles alliances seront faites par les autres candidats?
Les 12 et 13 janvier, dans chaque circonscription de la province, les membres du Parti libéral provincial ont été invités à élire les délégués à la convention qui aura lieu à Toronto, les 25, 26 et 27 janvier prochain. D’ici là, il est encore temps de sonder les candidats quant à leurs positions et à tenter d’obtenir des engagements sérieux.
Qui deviendra le 25e premier ministre de l’Ontario? Nous avons une occasion particulière de participer au processus démocratique de l’Ontario. Quelle que soit notre affiliation politique, on peut se renseigner sur les candidats, leur poser des questions sur les dossiers qui nous préoccupent, et, si on identifie un candidat qui mérite votre appui, contribuer à sa campagne d’une façon ou d’une autre.