Célébration de l’Heure pour la Terre dans nos écoles

Étienne-Brûlé s’est éteint!

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Publié 30/03/2010 par Charlotte Vincent

Pendant une heure jeudi dernier, l’école secondaire Étienne-Brûlé a tenté d’éteindre le maximum de lumières. Sous l’initiative d’un groupe d’élèves autoproclamés «éco-responsables», l’école a célébré l’Heure pour la Terre. Cette initiative mondiale portée par le Fonds mondial pour la nature (WWF) vise à cesser d’utiliser l’électricité pendant une heure.

L’événement mondial a eu lieu samedi dernier. Mais l’école Étienne-Brûlé a fêté l’évènement jeudi 25 mars.

Le jour J, tout est précieusement minuté. Les élèves de 10e, 11e et 12e année ont préparé longtemps à l’avance. La matinée est consacrée à l’installation des animations le matin et l’information du personnel.

À 13 heures pile, le directeur, Yves Desrochers, abaisse un compteur symbolique construit pour l’occasion. Résultat: quasiment toutes les lumières s’éteignent et le matériel informatique est débranché.

«Les salles de classe avec fenêtres doivent éteindre toutes leurs lumières. Celles qui n’en ont pas peuvent garder la moitié de la salle éclairée. On débranche aussi les ordinateurs, car même éteints ils continuent de consommer de l’électricité», explique Madeleine, la directrice des éco-responsables. Pour vérifier que tout le monde respecte bien l’Heure pour la terre, une brigade d’éco-responsables passe dans les salles.

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«On étudie l’environnement en 10e et en 12e année. Les jeunes étaient très investis et ont formé un groupe d’éco-responsables. Ils sont à la tête de ce projet», explique fièrement Mounir Ferrag, enseignant de sciences.

Un symbole et des économies

Pendant une heure, Étienne-Brûlé a économisé 20% d’énergie.
«Le but est surtout de montrer que l’on peut fonctionner comme cela à l’année, sans perturber les classes», explique Madeleine.

C’est la seconde fois que l’école Étienne-Brûlé participe à l’Heure pour la Terre. Elle a même invité une trentaine d’autres écoles du CSDCSO à participer ainsi qu’une école à Ottawa et une en France. L’an dernier, certaines écoles avaient tellement adhéré au projet qu’elles avaient émis le souhait de réitérer l’expérience une fois par semaine.

Les écoles du CSDCCS ont aussi participé à l’Heure pour la Terre non pas jeudi, mais vendredi, à 14 heures.

Pour donner plus d’ampleur à l’évènement, les élèves d’Étienne-Brûlé ont organisé des animations dans le hall de l’école. Professeurs et étudiants peuvent ainsi jouer avec l’électricité: ils pédalent pour faire bouger un globe terrestre ou essayent de parcourir un fil de fer avec un crochet sans que les deux n’entrent en contact.

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Un génie des sciences

Tous ces gadgets sont l’œuvre du «petit génie» en science de l’école. Jean-Christophe, élève en 11e année a tout construit à base de matériaux de récupération.

«J’ai construit le faux disjoncteur avec des bâtons de glace. Pour faire tourner le globe, j’ai inversé une pompe de ballon, utilisé la pompe d’un balanceur de bébé trouvée dans une poubelle et des accessoires d’un vieux magnétoscope», explique le jeune garçon pour qui tout cela semble très facile.

«Ce garçon est un génie, c’est lui qui a tout construit !», s’accordent à dire ses camarades. Lui reste pourtant modeste. «Les sciences m’ont toujours intéressé. J’aime construire des choses, je pense devenir ingénieur».

En attendant, il sensibilise toute sa famille aux économies d’énergie: «Je passe après tout le monde pour tout éteindre, le lecteur Dvd, la lumière …»

Le but de Mounir Ferrag, le professeur de sciences, est donc atteint: «À travers les enfants, on espère surtout toucher les parents, et les sensibiliser à la protection de l’environnement».

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