La présente fait suite à la lettre de Paul-François Sylvestre, «Départ sur un mauvais pied», publiée dans L’Express du 18 avril.
Il est vrai, comme le souligne M. Sylvestre, qu’il y avait insuffisance de français dans le discours prononcé par Martha Durdin, nouvelle présidente du Conseil des arts de l’Ontario (CAO), lors de la réception que nous avons tenue le 11 avril. Nous tâcherons à l’avenir de veiller à ce qu’une plus grande partie de ses discours soit dite en français.
Mme Durdin est en effet bilingue et a déjà représenté le CAO à d’autres occasions où ses interventions se sont faites entièrement en français. Ce qui est toutefois plus important que le nombre de mots en français, c’est la ferme détermination du CAO à appuyer le travail des artistes et des organismes francophones.
En tant qu’ancien responsable du Bureau des arts franco-ontariens du CAO et à titre d’écrivain respecté qui a récemment siégé au jury d’un de nos programmes, M. Sylvestre est parfaitement au courant de nos initiatives à cet égard. Les artistes francophones disposent actuellement au CAO de neuf programmes uniquement de langue française.
Parmi ceux-ci, mentionnons le plus récent – un programme de mentorat établi en partenariat avec l’Office national du film à l’intention des cinéastes francophones de l’Ontario – et les deux nouveaux programmes lancés l’année passée: Avance médias et Jets de théâtre.