«Celui qui a vu Paris et pas Cassis n’a rien vu», écrivait Frédéric Mistral, prix Nobel de littérature. Des mots qui prennent leur sens tandis qu’on entre dans ce village aux couleurs pastel qui baigne ses pieds dans l’eau.
Petit port de pêche au XIXe siècle, le village de Cassis se transforme en centre de villégiature balnéaire prisé dans le monde entier. La magie des lieux s’opère dès la découverte de sa baie depuis la Gineste, route panoramique tortueuse qui relie Marseille à Cassis.
D’immenses falaises rousses se jettent dans une anse au bleu turquoise. Perché sur l’une d’elles, un château médiéval veille sur le large et sur son massif de calanques au calcaire d’un blanc étincelant.
À ses pieds, face au large, Cassis reflète la lumière méditerranéenne si chère à de nombreux peintres.
On entre dans la baie par une charmante petite route qui serpente entre pinède et vignobles (pas moins de douze domaines qui se succèdent, assurant toujours la réputation des vins blancs et rosés, idéaux pour accompagner les repas à base de poissons) et lorsque l’on arrive dans le centre du village, on est immédiatement séduit par le paysage de carte postale.