Des Cambodgiennes sont carrément enlevées de villages pauvres pour servir de prostituées dans les secteurs touristiques. Dans les rues de Siem Reap, la ville proche d’Angkor Vat, un rabatteur m’a proposé une femme pour 20 $. Je lui ai dit que j’étais marié pour le repousser en douceur. Il m’a répondu, incrédule, «but, it’s just an hour…».
Néanmoins, il ne fait pas de doute que dépenser de l’argent dans les petits commerces cambodgiens fait du bien à cette collectivité si éprouvée. Séjourner dans un hébergement, petit ou grand, appartenant à des Cambodgiens est aussi un facteur positif. La plupart des grands hôtels appartiennent à des étrangers et on peut s’attendre à ce que les profits récoltés ne demeurent pas au Cambodge.
Je suis allé au Cambodge pour visiter l’incontournable Angkor Wat, un des grands monuments de l’humanité. Le Cambodge est ce type de pays si pauvre que ce sont les autres pays qui financent la préservation et la rénovation de ses grands sites historiques.
Le site Web du ministère cambodgien du Tourisme mot.gov.kh met en garde contre l’exploitation sexuelle des enfants. Ce site en progression constante permet d’en apprendre beaucoup sur ce pays à la fois si différent, intrigant et attirant. Outre les renseignements touristiques habituels, il a des liens qui permettent de savoir cuisiner à la khmère (de faire le plat national – l’amok – à base de poisson et de noix de coco notamment). On peut y apprendre à parler un peu khmer par le biais de fichiers MP3 à télécharger.
Le Cambodge est l’un des pays pauvres où le tourisme se développe rapidement. Le nombre de visiteurs étrangers a augmenté de 20 % en 2006, passant à 1,7 million, et injectant 1,4 milliard de dollars américains dans l’économie nationale, selon des chiffres officiels.