Certains bons esprits prétendent que, puisqu’on autorise les seins nus sur les plages, on doit laisser le port du voile libre.
Le raisonnement est fallacieux. Les seins nus sont le signe de la libération féminine. Le voile est le symbole de l’asservissement de la femme.
En outre, les connotations du voile avec l’islamisme fondamentaliste nous renvoient à la violence, qui caractérise ce mouvement. Les seins nus n’incitent pas à tuer les gens qui offensent Dieu.
L’esprit du djihad rappelle celui de l’Inquisition des catholiques, qui a sévi jusqu’au dix-huitième siècle, en France et ailleurs. L’Islam a besoin d’un Voltaire pour se moderniser et pour qu’on en accepte sans crainte les signes dits religieux.
En attendant, j’aimerais qu’un musulman se manifeste dans L’Express, par exemple, pour se moquer des pratiques religieuses archaïques et déraisonnables de l’Islamisme. Un musulman m’a écrit que ses coreligionnaires avaient le sens de l’humour. Qu’on me fasse rire, vite !
J’aimerais bien, tant que j’y suis, féliciter Nathalie Prézeau, l’épouse de François Bergeron, qui, elle, voit plus clair que son mari (re: «Interdire le voile: liberticide ou libérateur?», par François Bergeron).