Academia… C’est un mot qui évoque un monde quasi mythique: celui de nos universités, hauts lieux de savoir peuplés de nos jeunes les plus allumés et de leurs éminents professeurs, phares de raison et catalyseurs de progrès dans nos sociétés qui nous semblent souvent dysfonctionnelles ou aliénantes.
En réalité, en ce début de 21e siècle, on a parfois/souvent l’impression que ce sont dans nos universités où la raison fait le plus cruellement défaut et où triomphe l’obscurantisme.
Dernière affaire en date, après les histoires récurrentes de conférences annulées suite aux protestations d’âmes sensibles offensées d’avance: celle de la jeune assistante-prof de Wilfrid Laurier traînée devant un tribunal digne de l’Inquisition pour avoir montré à sa classe un débat sur les «pronoms transgenres» à l’émission The Agenda de TVO (aka Breitbart-sur-le-lac).
Disciplines bidon
C’est que cette discussion, imaginez-vous, animée par l’extrémiste enragé Steve Paikin, donnait la parole à des intervenants exprimant plus d’une opinion, dont celle de l’infréquentable prof de psychologie Jordan Peterson de l’Université de Toronto, l’équivalent moderne d’Hitler selon le prof titulaire de la classe, le chef du département d’études en «Communication» et la directrice de la «Prévention de la violence contre les genres» sur ce campus de Kitchener-Waterloo.
Basta! Ces comités terroristes et les programmes d’études inutiles qui les supportent doivent disparaître, afin de revaloriser la liberté d’opinion et d’expression auprès de nos jeunes qui sont nos futurs leaders.