Après la Louisiane, la ville de Burlington, dans l’état du Vermont, est un autre exemple dont Toronto aurait profit de s’inspirer au moment où des élus et des membres de l’administration de la métropole canadienne s’interrogent sur l’opportunité d’améliorer ou de réduire les services municipaux offerts en français.
Le 8 août dernier, le conseil municipal de Burlington, la plus grande ville du Vermont, aux États-Unis, a adopté une résolution en faveur de la langue française.
Le texte de la résolution fait entre autres référence à la présence française qui remonte au tout début de l’établissement des Européens dans cette région et au fait qu’aujourd’hui, les descendants de ces premiers commerçants, fermiers et travailleurs représentent une partie importante des résidents de la localité et que leur héritage linguistique et culturel continue d’être digne d’être protégé et célébré.
Centre touristique et commercial important, Burlington bénéficie déjà de revenus substantiels du tourisme et reconnaît qu’il est dans l’intérêt public de promouvoir chaque fois que possible une politique d’accommodement des résidents et des touristes de langue française, car les gens qui grandissent en parlant une langue et qui l’utilise à la maison et dans leur vie quotidienne se sentent plus à l’aise là où leur langue maternelle est reconnue et honorée en public que là où elle est invisible.
Burlington invite donc les membres de la Chambre de commerce de la région et les dirigeants du grand centre d’achats de la rue Church à poursuivre leurs initiatives de promotion de l’amitié francophone dont les cours de français offerts gratuitement à leurs membres et aux employeurs.