Budget ontarien sans surprises

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 01/04/2008 par l-express.ca

Le gouvernement ontarien libéral a présenté le 25 mars dernier le premier budget de son deuxième mandat. Contexte économique incertain oblige, le ministre des Finances Dwight Duncan a présenté un budget sans surprises.

Les secteurs privilégiés de ce budget sont la santé, l’éducation, les infrastructures et la formation de la main-d’oeuvre. Le montant consacré à la santé augmente de 6% par rapport à 2007.

L’éducation voit également son budget augmenté de 5,5%. Environ 550 000 étudiants des collèges et universités recevrons à la rentrée 2008 une subvention de 150 $ au titre des manuels scolaires et matériel technologique. Cette subvention sera portée à 225 $ en 2009 et à 300 $ les années suivantes. La somme de 970 millions de dollars débloquée sur trois ans servira à «construire et rénover des classes et des installations destinées à la formation spécialisée et à l’enseignement post-secondaire. Autre bon point pour les jeunes: 27 millions de dollars seront accordés sur trois ans pour aider les étudiants des régions rurales et éloignées à assumer leurs frais de déplacement vers les centres universitaires.

Pour François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario, ce budget ne présente aucun motif de déception: «N’ayant pas fait de demandes, le commissariat n’avait pas d’attentes particulières. C’est un budget qui offre une belle surprise en matière d’éducation et la mesure concernant les étudiants vivant en région éloignée aidera sûrement nos jeunes francophones à se déplacer.»

Quant à l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), elle se dit satisfaite de l’engagement du gouvernement McGuinty en éducation. «Ce budget respecte la promesse du gouvernement McGuinty d’assurer au système d’éducation un financement stable, affirme le président de l’AEFO, Paul Taillefer. Nous sommes particulièrement heureux que le gouvernement continue d’investir des ressources importantes pour réduire les écarts en matière de rendement des élèves et pour enrichir l’apprentissage des élèves grâce à l’embauche d’enseignantes et d’enseignants spécialisés dans des domaines tels que les arts et l’activité physique.»

Publicité

Le budget n’octroie aucune allocation particulière aux écoles de langue française mais l’AEFO attend les annonces détaillées qui seront faites au cours des prochaines semaines pour prendre connaissance des mesures destinées à appuyer l’éducation de langue française.

«Pendant la campagne électorale, les Libéraux se sont engagés à améliorer l’accès à l’école de langue française, à réduire l’écart dans l’offre de cours entre les écoles secondaires de langue française et de langue anglaise et à faire la promotion des écoles de langue française, rappelle le président de l’AEFO. Nous entendons nous assurer que le gouvernement tiendra ses engagements sur ces questions.»

De son côté, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuie le budget libéral, «malgré le fait qu’il n’y ait pas de mention spécifique de mesures et d’investissements visant la collectivité francophone en Ontario».

«L’AFO est heureuse de constater que malgré la conjoncture économique externe difficile et la prudence que cela impose, les champs d’action prioritaires du budget ontarien pour 2008 correspondent à certaines des priorités de développement que s’est donnée la collectivité francophone de l’Ontario, explique Mariette Carrier-Fraser, présidente de l’AFO.»

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur