Le budget municipal de 2011, qui s’élève à 9,3 milliards $, a été présenté lundi dernier et, comme il l’a martelé durant sa campagne, le nouveau maire Rob Ford continue de combattre le «gravy train», c’est-à-dire les dépenses qu’il juge superflues.
Dans ce premier budget de la nouvelle administration, on ne trouve pas autant de coupures que certains le craignaient, mais un clair retour en arrière pour des transports en commun déjà anachroniques.
Comme il l’avait promis, Ford a fait voter l’annulation de la taxe d’enregistrement des véhicules peu de temps après son entrée en fonction. L’économie réalisée par les automobilistes équivaut à une soixantaine de dollars par an, autant dire des miettes comparé à ce que coûte entretenir et assurer un véhicule à Toronto.
Cette taxe représentait un apport de 64 millions $ pour la ville. Le nouveau maire avait aussi prévu de geler les taxes de propriété, ce qui permettra là aussi aux propriétaires d’économiser une soixantaine de dollars cette année.
Rappelons que les taxes foncières, principales sources de revenus de la ville, représentent 38% (3,5 milliards $) des revenus de la ville, suivies des subventions provinciales (20%) et des frais d’usagers pour divers services municipaux (16%).