(Réponse à la lettre de Geneviève Proulx dans L’Express du 13 juin)
Je tiens à rappeler à Mme Proulx que la seule province officiellement bilingue au Canada est le Nouveau-Brunswick et qu’il existe d’autres communautés françaises au Canada qui s’efforcent de parler notre langue avec toute la rigueur qui lui est due dans un milieu professionnel.
Maintenant, que les Parisiens parlent le titi et les provinciaux, des patois qui, comme le Québécois, ne sont pas du français, mais des dialectes locaux, bien leur en prennent. Ce qui importe dans le débat sur la langue française officielle, ce sont ses structures grammaticales plus que son vocabulaire et ses accents variés.
Pour l’attaque personnelle, je voudrais rappeler à ceux qui s’intéressent à notre langue que selon le Centre d’Onomastique des Archives Nationales de France, le nom Bouteculet est un des plus anciens de France (ancienne forme du verbe bousculer) et qu’un des personnages du Roman de Renart (12e siècle) le porte.