à 15h29 HAE, le 29 mars 2012.
WASHINGTON – Hollywood a fréquemment envoyé des terroristes anéantir Washington — ou New York ou Los Angeles — à l’aide d’armes nucléaires. Une telle attaque semble plus difficile à perpétrer dans la vraie vie.
Examinant l’impensable, une étude réalisée par le gouvernement des États-Unis a analysé l’impact probable de l’explosion d’une bombe de 10 kilotonnes à quelques coins de rue de la Maison-Blanche. Des dommages inimaginables surviendraient dans un rayon d’un peu moins d’un kilomètre, des édifices réduits en ruines créant une scène ressemblant à Berlin après les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale.
Mais au-delà de cette zone, conclut l’étude, il serait possible de survivre à une telle explosion nucléaire.
«Ce n’est pas la fin du monde, a dit Randy Larsen, un colonel à la retraite de l’armée de l’air, et le fondateur et directeur de l’Institut pour la sécurité intérieure. Ce n’est pas un scénario de la guerre froide.»