Bon, ben… bye!

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Publié 23/07/2012 par Nathalie Prézeau

Dimanche dernier, en revenant à ma voiture après avoir aidé ma fille de 15 ans à porter ses effets dans la cabine de son camp d’été, je vois une mère jouant la cool détachée qui lance à son fils, lequel ne se retourne même pas: «OK, bye»… Auquel elle ne peut s’empêcher d’ajouter un chevrotant «Have fun!».

Nos regards se croisent. Et, dans un de ces instants de complicité qui arrivent souvent entre étrangères dans le même bateau, la mère s’épanche, les yeux mouillés (traduction libre et condensée de ses propos): «On passe un temps fou à chercher un camp. On paye cher. On prépare tout ce qu’il faut selon La Liste fournie par le camp. On les conduit, tout excitée pour eux. Pis ils nous laissent, sans un merci.»

Ce à quoi elle ajoute, en pointant la petite soeur apparemment toute contente d’avoir enfin sa mère pour elle seule: «Je vais maintenant retourner à la maison et serrer celle-là dans mes bras.»

Dans ces moments de frustration, on en arrive à oublier pourquoi on voulait les envoyer au camp en premier lieu.

Sur la route des expériences de vie

Je crois que nous le faisons parce que nous espérons, en les sortant du quotidien et du connu, qu’ils vivront l’expérience de leur vie… voire même, qu’ils se découvriront une passion bien à eux. Bien sûr, dans notre scénario idéal ils nous quittent, radieux et éperdus de reconnaissance pour tout ce qu’on a fait pour eux.

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Si on met cette fantaisie de côté, il reste la réalité d’une semaine remplie d’expériences qu’on n’aurait pu leur offrir s’ils étaient restés à la maison.

Savoir s’enlever du chemin

Pas facile de savoir si on en fait trop ou pas assez pour aider nos enfants à acquérir de l’indépendance. Et c’est important! Plus ils sont indépendants, plus ils peuvent penser par eux-mêmes, et moins ils auront de difficulté à mettre le doigt sur ce qu’ils aiment quand ils auront notre âge (le but de cette chronique, vous vous rappelez?).

Les camps vous inquiètent? Vous avez peur que votre enfant ne soit pas bien intégré? Qu’il s’ennuie trop de la maison? Je vous recommande de lire les articles que Joanne Kates a écrits dans le Globe & Mail.

Oui, oui, la Joanne Kates qui a fait des critiques de restaurants pour le Globe durant des années. Il se trouve qu’elle est aussi la directrice du camp Arowhon, dans le parc Algonquin, depuis 1989. Googlez les titres suivants: Battling the bullies: How I helped curb bullying at my childhood camp et How to cure the homesick summer camper.

Camps en français

De nombreux parents francophones de l’Ontario se tournent vers les camps du Québec pour faire d’une pierre deux coups avec des expériences qui renforcent le français de leurs enfants.

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Sur le site www.camps.qc.ca (regroupant tous les camps certifiés par l’Association des camps du Québec) vous trouverez un moteur de recherche permettant de trouver des camps par catégories, des tests pour aider vos enfants à identifier le type de camp qui leur conviendrait le mieux, et le courriel de chaque camp membre.

Vous pouvez encore tenter votre chance. J’ai contacté quelques-uns de ces camps et il leur restait encore de la place pour le mois d’août. Chose certaine, c’est une excellente ressource pour vous aider à trouver pour l’été prochain des camps français qui sauront passionner vos enfants.

Vous trouverez cet article et une foule d’autres faits et considérations sur le blogue www.passions100facons.blogspot.ca. Nathalie Prézeau est l’auteure de Toronto Fun Places… For Families et de Toronto Urban Strolls… For Girlfriends, en vente en librairies et sur ses deux sites. Son blogue torontofunplaces.blogspot.ca est un complément à ses deux guides.

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