BIXI, une «distraction» pour la TTC

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Publié 19/07/2013 par l-express.ca

Dans un rapport qui sera présenté à la Commission de transport de Toronto (TTC) la semaine prochaine, ses experts concluent que le programme de location de vélos en libre-service BIXI «n’est pas viable sur le plan financier» et constituerait «une distraction pour la CTT qui peine déjà à remplir son mandat».

Selon Radio-Canada, le rapport recommande à la TTC de ne pas prendre BIXI sous son aile, comme certains intéressés le suggèrent. La présidente de la Commission, Karen Stintz, avait déjà laissé entendre qu’on pourrait intégrer les deux réseaux, comme cela se fait dans d’autres villes du monde.

Le rapport fait valoir que la TTC n’a pas d’experts en cyclisme, contrairement à la Ville.

«La TTC doit déjà amputer d’importants projets d’immobilisation, en raison de contraintes financières, en plus de freiner l’amélioration du service. Aucun plan d’affaires ne justifierait les dépenses additionnelles liées à la prise en charge d’un programme qui ne relève pas du transport en commun», lirait-on dans le rapport.

Si Toronto veut sauver BIXI de la faillite, le programme devrait donc être subventionné à même le budget de la Ville, comme ça se fait notamment à Montréal. Le maire Rob Ford s’est déjà prononcé en faveur de la dissolution du programme de location de vélos.

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BIXI permet à ses utilisateurs d’emprunter un vélo dans l’une de ses bornes, de pédaler en ville et de le ramener à n’importe quelle autre borne de stationnement. Le coût du service dépend du temps d’utilisation.

Pour le moment, Toronto compte 1000 vélos BIXI, répartis parmi 80 bornes de stationnement au centre-ville. Environ 5000 personnes par année en profitent, comparé à 50 000 usagers des 5000 vélos de Montréal, dont le réseau de pistes cyclables est plus grand que celui de Toronto.

Toronto a offert une garantie de prêt de 4,5 millions $ à BIXI pour le lancement du projet en mai 2011. Jusqu’à maintenant, la compagnie a remboursé 13% du prêt de 10 ans, et ses revenus d’opération ne lui permettent pas d’investir pour étendre son territoire.

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