Non là, trop, c’est trop. Après avoir carrément dit non au spectacle hommage à Félix Leclerc pour souligner les 20 ans de son décès, tel que proposé par sa fille qui s’occupe de la Fondation Félix-Leclerc, voilà que le groupe anglophone de Montréal The Stills et Pascale Picard, une Québécoise qui chante en anglais, ont assumé la première partie du spectacle de Paul McCartney dans la cadre du 400e de Québec le 20 juillet.
Le 400e dérape, ou ne veut pas faire d’efforts. On aurait pu proposer à Sir Paul de choisir parmi des chanteurs ou des groupes francophones du Québec. À la limite, on aurait pu choisir et un groupe anglophone et un groupe francophone, question d’équité.
La venue de Paul McCartney à Québec dans le cadre du 400e de Québec est un coup de maître de la part de l’organisation. Chapeau! Ce géant de la musique chante en anglais et c’est entendu.
Quand on parle d’un tel génie de la chanson populaire on laisse de côté les appréhensions linguistiques, on s’incline et on admire. Paul McCartney est, comme les autres Beatles, une idole de jeunesse pour moi et un grand maître de la chanson. Bienvenue, donc, Sir Paul.
Mais là où le bât blesse, c’est la première partie de ce spectacle, assurée par un groupe anglophone de Montréal et Pascale Picard, qui a le culot de ne chanter qu’en anglais. Elle nous fait une belle ambassadrice celle-là, partout où elle chante! Là, je m’en fout qu’elle ait du talent ou pas, et qu’elle soit du Québec ou pas.
Sir Paul lui-même a été surpris de constater que des artistes chantant en anglais lui avaient été proposés pour faire la première partie de son spectacle. Tant qu’à faire on aurait dû s’abtenir et laisser le géant seul nous faire la fête.