On connaît Cadbury pour ses chocolats et ses bonbons, beaucoup moins pour ses vélos. La société financera et enverra 5000 vélos au total dans des communautés agricoles du Ghana. Michael Linke, fondateur et directeur d’une ONG encourageant individus et organisations a créer des magasins de vélos en Namibie, à été choisi pour assurer le lien au Ghana. Mercredi dernier au Club Spoke, rue King East, il expliquait comment un vélo peut contribuer à l’amélioration du quotidien.
Pourquoi des vélos? La réponse est simple: dans les communautés agricoles de nombreuses régions d’Afrique, un vélo peut contribuer à l’amélioration du quotidien. Dans les régions rurales, où il est parfois difficile de subvenir au coût d’un véhicule motorisé, le vélo peut être un outil précieux.
Ce moyen de locomotion, si on y attache une remorque, peut servir à transporter des matériaux, de la nourriture et même à acheminer plus rapidement des malades vers un endroit où ils pourront être soignés. Il peut aussi être utilisé par des enfants pour se rendre à l’école leur évitant ainsi un long trajet à pieds. Tout ceci avec un coût d’entretien peu élevé et en créant des emplois puisque des mécaniciens seront formés pour l’entretien des bicyclettes.
Ce sont ces points qui ont été mis en avant par Michael Linke pour promouvoir cette campagne. Michael Linke a écrit pour des magazines australiens spécialisés, l’un en vélo, l’autre consacré aux énergies propres (solaire, éoliennes, biocarburant). Il fut également cycliste et mécanicien pour une société londonienne.
Cadbury s’est inspiré du travail de cet australien passionné de vélo, qui a vite réalisé l’utilité que peut avoir son moyen de déplacement favori dans certaines régions du monde et a fondé l’ONG Bicycling Empowerment Network (BEN) Namibie, il y a 4 ans.