Alain Bashung est mort d’un cancer du poumon à 61 ans. Il manquera à ses proches et à ses fans. S’il n’avait pas fumé, il aurait peut-être vécu encore vingt ans (le quart d’une vie envolé en fumée). Il aurait peut-être produit d’autres albums ou simplement profité d’un succès tardivement acquis.
Il a non seulement écourté sa vie, mais il l’a en plus empoisonnée (et probablement un peu celle des autres aussi). Ce souffle court; ces quintes de toux; ces nuits à râler; etc.
On dit qu’il n’est jamais trop tard pour écraser. Assurément, mais il est tout de même préférable de le faire avant le début de la phase terminale.
Bashung et la cigarette
Publié 24/03/2009 par Sylvio Le Blanc
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