à 17h09 HNE, le 27 janvier 2013.
DAVOS, Suisse – L’état de crise est disparu, mais les leaders mondiaux en matière de finance internationale, mettant fin au Forum économique international à Davos, en Suisse, ont souligné que cela ne signifiait pas qu’il était désormais possible de reprendre les vieilles habitudes.
La crème de la finance mondiale a plutôt mis en garde les gouvernements, samedi, contre la tentation de laisser leur soulagement face à un climat économique amélioré prendre le pas sur les réformes désirées par plusieurs afin de soutenir une reprise encore incertaine.
Selon la dirigeante du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, la réforme «fragile et timide» envisagée par le FMI dépend des «bonnes décisions» prises par les responsables des économies européennes, américaine et japonaise.
Les craintes à propos de l’éclatement de la zone euro ont disparu, alors que les États-Unis ont évité le «précipice fiscal» de hausses d’impôts et de compressions automatiques qui menaçaient de repousser la plus grande économie de la planète en récession.