Il y aura un siècle, en novembre 2018, que prenait fin la première grande hécatombe de l’époque contemporaine, tant par son bilan que par son niveau de violence alors jamais égalé.
Selon l’historien Antoine Prost, la Première Guerre mondiale a fait 9,5 millions de morts ou disparus, auxquels il faudrait ajouter 1 million de victimes non comptabilisées (prisonniers morts en détention, des suites de leurs blessures après leur démobilisation ou encore victimes de maladie).
Malgré la création de la Société des Nations (avec comme principes de base la justice, le respect du droit international et l’interdiction de la guerre), puis de l’Organisation des Nations Unies (pour «préserver les générations futures du fléau de la guerre»), le monde reste plein d’incertitudes.
C’est sous le signe de l’espérance d’un monde moins meurtrier que la Toronto French School a organisé ce mercredi 15 novembre une cérémonie d’hommage aux héros morts depuis la Grande Guerre, en présence du consul général de France à Toronto, Marc Trouyet.
On a y aussi engagé une réflexion sur la quête d’un monde plus pacifique.