Le weekend du 18 juillet prochain, les moteurs des voitures de course du Honda Indy Toronto rugiront une fois de plus le long du circuit d’Exhibition Place. Disputé depuis 1986, le prix ontarien fait partie des évènements automobiles les plus respectés d’Amérique du Nord.
En 2013, c’était le Néo-Zélandais Scott Dixon qui avait remporté la course. Cette année, le Français Sébastien Bourdais compte bien montrer ce qu’il a en réserve, 10 ans après sa première victoire sur l’asphalte torontois.
Avec un papa pilote et une enfance passée au Mans, le destin de Sébastien Bourdais semblait écrit avant sa naissance.
Dès le plus jeune âge, Sébastien tombe inéluctablement dans la passion du sport automobile. En 2003, il devient pro et remporte ses premiers championnats internationaux. Après un an et demi passé en F1 pour Toro Rosso, malheureusement sans succès majeurs, Sébastien revient aux formules Indy au début des années 2010.
Être pilote demande un physique irréprochable, et l’entraînement est hebdomadaire au moins afin de maintenir une bonne condition: «Ça demande beaucoup de travail dans les premières années pour pouvoir arriver à un certain niveau de confort», explique Sébastien.
«On conduit des voitures qui n’ont pas de direction assistée, ça suppose beaucoup d’endurance dans le haut du corps. Mais une fois acquis, c’est plus de l’entretien. On passe beaucoup de temps sur la route, on n’a pas forcement le temps de faire beaucoup de musculation pure, mais on pratique des sports complémentaires à l’entraînement, comme le kayak par exemple.»
Avec des saisons relativement courtes, les pilotes peuvent «facilement rester 6 mois sans s’entraîner sur les circuits», sachant qu’ils n’ont que très peu d’essais par année en dehors des compétitions.
La reprise s’avère donc toujours un peu douloureuse, «mais ça revient vite», assure Sébastien.