L’édifice de l’Assemblée législative à Fredericton était illuminé en bleu le 2 avril pour souligner la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme.
À l’entrée de la maison de Patrick Hardy, à Moncton, une lumière bleue brillait aussi. Celle-là ne s’éteint toutefois jamais puisque l’autisme, c’est le quotidien de sa famille.
Comportements sociaux
En arrivant chez les Hardy, Patrick ouvre la porte. Dans ses bras, un petit chien noir frisé. Il s’appelle Jerry. Samuel lui a donné son nom. Le garçon âgé de 13 ans est atteint d’autisme. Son ami à quatre pattes doit l’aider à apprendre des choses que d’autres tiennent parfois pour acquises.
«Ça l’a aidé à comprendre les comportements sociaux. La base que nous apprenons simplement, pour lui ce n’est pas inné. Il faut lui montrer chaque fois», explique M. Hardy à l’Acadie Nouvelle.
Comparativement à d’autres enfants de son âge, certains détails des interactions sociales échappent parfois à Samuel. Il lui arrive de poser plus de questions qu’on peut lui fournir de réponses. À d’autres moments, il agit trop spontanément.