«Le thème de mon dernier livre est celui du dernier geste que l’on pose et qui fait basculer le destin. Une autre façon pour moi d’aborder la fragilité humaine, un thème qui me passionne et qui parfois prend une tournure grave», prévient Aurélie Resch, dont le 4e recueil de nouvelles, La dernière allumette, publié aux éditions David, sortira le 26 février prochain au Salon du Livre de l’Outaouais.
Écrivaine, journaliste et cinéaste, Aurélie Resch collabore avec plusieurs journaux, dont L’Express. La jeune femme a toujours ressenti le besoin de partager, notamment par l’écriture.
«J’ai beaucoup voyagé, j’ai vécu au Canada, en France, aux États-Unis», explique cette Franco-canadienne, qui a également oeuvré dans le domaine humanitaire en Afrique. Rien d’étonnant donc que ses thèmes de prédilection soient la quête identitaire et les voyages.
Son premier recueil de nouvelles Les yeux de l’exil, paru aux éditions Le Nordir en 2002, traite du déchirement entre plusieurs cultures, ce qui la reflète elle, en tant que Franco-canadienne, et qui reflète la situation de nombreuses personnes dans sa ville natale, Toronto. Ce premier recueil a en quelque sorte été un élément déclencheur pour la suite de sa carrière puisque c’est à cette époque qu’elle a décidé de se lancer.
Après avoir fait des études de cinéma à Paris, travaillé sur des plateaux de tournage aux États-Unis, ainsi qu’à TVOntario à la programmation de films et de documentaires sur TFO, Aurélie Resch a décidé de se mettre à son compte, encouragée par l’accueil positif de ce premier recueil qui a été nominé au prix du Salon du Livre de Toronto et au prix des lecteurs de Radio-Canada.