à 19h22 HAE, le 3 avril 2012.
OTTAWA – Tandis que le gouvernement Harper tente de multiplier les accords de libre-échange sur la scène internationale, une loi restreignant le commerce intérieur et datant de plusieurs décennies fait l’objet d’un minutieux examen.
L’association «Free My Grapes» a retenu l’attention à Ottawa mardi, alors qu’un comité des Communes entendait les demandes de militants favorables à un projet de loi d’initiative parlementaire visant à modifier une loi empêchant la vente interprovinciale de vin au Canada, une interdiction datant de 1928.
Shirley-Ann George a rencontré ce problème lors d’une visite en Colombie-Britannique. Elle souhaitait se joindre à un club d’amateurs de vin par le biais d’un vignoble de la province, mais a dû y renoncer lorsqu’elle a appris que le coteau ne pouvait pas lui envoyer de vin à la maison, en Ontario.
Elle a donc formé l’Alliance des consommateurs de vins du Canada (Alliance of Canadian Wine Consumers) dans l’espoir de modifier la loi.