Aucune relation pensez-vous?

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 08/02/2011 par Alain Laliberté

Alors, imaginons un samedi soir froid et venteux. Ajoutons à cette situation un couple. 
Ainsi, que peuvent bien avoir en commun, par un samedi soir de Saint-Valentin, notre couple et la reconstitution moléculaire du vin?
 Samedi soir, un couple partage un repas. Sans vin. Après avoir lavé la vaisselle ou avoir empli le lave-vaisselle, l’homme et la femme (nous sommes au 21e siècle, demeurons avec le couple).

Je reprends donc. Le couple s’installera devant la télé, possiblement chacun sur leur sofa, l’un lisant le journal, l’autre se limant les ongles.

 Samedi soir, dans le même voisinage, un couple prépare un repas tout en sirotant un verre de vin. Au cours du repas, une bouteille judicieusement choisie verra son contenu disparaître alors que diminuent les chandelles.

Il est possible qu’à un moment ou à un autre, un des partenaires chuchote des mots doux dans l’oreille de sa moitié tout en exhalant un souffle chaud. 

Les molécules contenues dans une bouteille, emprisonnées pendant nombre de mois ou d’années, et partagées entre deux êtres, cherchent à se regrouper.

Cet état de fait, vérifié et vérifiable, constitue la pierre angulaire de ce que la science du vin appelle la reconstitution moléculaire du vin.

Sceptique? Imaginez alors partager une bouteille à quatre! C’est alors qu’on pourrait se retrouver avec des échanges de coupes.

Alors donc, comment ne pas être original pour la Saint-Valentin?

Publicité



Peut-être avec du vin rouge! C’est d’ailleurs dommage que les Beaujolais Puits d’Amour et Gaillac Passion de la Cave de Técou ne soient plus disponibles. Il faudra donc essayer le vin Passion of Argentina Malbec (8,85 $) ou le Chinon 2008 du Vignoble du Paradis (14,95 $). Pour passer le message, le Saint-Amour 2008 Domaine des Darrèzes (16,95 $)



Parmi les appellations prestigieuses, pourquoi ne pas jeter son dévolu sur Les Charmes de Kirwan, second vin du Château Kirwan, ou le Château Charmant 1999, deux vins d’appellation Margaux?



Pour l’apéro, il y a bien ce Château des Charmes Aligoté 2009 (13,55 $) alors que, pour une entrée de poisson, Friends Sauvignon blanc/Sémillon 2008 (17,40 $) pourrait suivre après le Gentil 2008 de Hugel (367284 15,95 $). Dommage que le Sylvaner Cuvée Les Amours ne figure plus parmi les sélections.



Pour un dîner aux chandelles avec des fruits de mer ou un foie gras, pourquoi pas le Puligny-Montrachet Premier Cru Les Chalumeaux 2008 de Joseph Matrot (959437 89 $)?



Pour ceux pour qui l’argent ne pousse pas dans les arbres, on oublie le Clos de Bèze de Maison Champy 2006 (97451 199 $).

Publicité



Ceux dont la cave est riche en vins de Bourgogne, cherchez un des trois premiers crus suivants de Chambolle-Musigny : Les Charmes, Les Amoureuses ou Derrière La Grange.



Pour les pressés, la Cuvée Impatience 2008 du Château du Grand Caumont, un Corbières toujours recommandable (SAQ 978189 20,10 $).



Aphrodisiaques les huîtres? Pourquoi pas Les Baronnes 2009? On Sancerre à toutes les sauces. Ou Garofoli et sa cuvée Podium en Verdicchio dei Castelli di Jesi 2006 (98129 29,95 $).



Avec des joues de bœuf braisées, le Langhe 2008 Tre Stelle de Montaribaldi (192435 14,95 $) est tout à fait destiné au bonheur.



Pour les amoureux des bulles, définitivement champagne, on jette son dévolu sur La Grande Dame 1998 (38802 239 $) ou Femme de Champagne 1996 (SAQ 70,75 $ – 500 ml). Plus décent dans les prix, le Vino dei Poeti Prosecco (897702 12,95 $) ou Perle Rare 2006 (178137 19,95 $)

Publicité



Avant d’aller au lit, le Château Bonnet Entre-Deux-Mers 2009 (83709 13,95 $) serait parfait comme coupe-soif surtout si les Chablis Grand Cru Vaudésir 2007 (54 $) ou Chablis Premier Cru Côte de Léchet 2008 du Domaine Bernard Defaix ont accompagné les pinces de crabe. Dommage que le Chablis Premier Cru Homme Mort du Château de Maligny soit en rupture…

Quoique si votre homme survit, il faut lui servir le Pommard 2009 de Vincent Lacombe (36,95 $). Encore que le Puligny-Montrachet Premier Cru Clos Pucelle 2007 du Domaine Jean Chartron puisse évoquer des souvenirs. Ou mieux avec le Chianti Classico Peppoli 2008 (606541 19,95 $).



Pour ceux qui ont été échaudés (ées) et qui auraient vécu une période dans le rouge, il y avait toujours La Lichette puisque les Amandières n’existe plus aujourd’hui. Ou encore Château Chicane Graves 2008, Château Batailley Pauillac 2006. Moins cher, il y aurait La Princesse Maudite, un Bourgogne Grand Ordinaire 2009, Labouré-Roi (15,05 $).



Quoique, pour oublier en buvant bon, il reste encore du Chasse-Spleen 2006.



Note : seuls les vins ayant le code du produit sont recommandés. Les autres sont utilisés pour le besoin du texte.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur