Au ROM: retour des meilleurs clichés de la nature

Photographe naturaliste de l’année, ROM
La photo gagnante de Laurent Ballesta, The Ancient Mariner, une limule à trois épines se déplaçant lentement sur la boue. Un trio de carangues dorées juvéniles la suit. Photos: NMH
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Publié 18/11/2023 par l-express.ca

L’une des expositions préférées des visiteurs du Musée Royal de l’Ontario (ROM) est de retour pour une 11e année le 25 novembre: Le Photographe naturaliste de l’année de renommée mondiale, en provenance du Natural History Museum (NHM) de Londres, où ce concours annuel en est à sa 59e édition.

L’exposition célèbre la composition artistique, l’excellence technique et les vues à couper le souffle du monde naturel. Elle se poursuivra jusqu’au 26 mai 2024.

Photographe naturaliste de l’année

L’exposition présentera les lauréats du prestigieux Prix du Photographe naturaliste de l’année, Laurent Ballesta (France), et du Prix du jeune Photographe naturaliste de l’année, Carmel Bechler (Israël), dont les noms ont été annoncés le 10 octobre lors du gala de remise des prix au NHM.

L’exposition présentera également les photos gagnants dans 19 catégories, ainsi que 100 clichés époustouflants d’un aréopage international d’artistes.

Chaque photographie de l’exposition est magnifiquement présentée dans des cadres lumineux rétroéclairés, ce qui permet d’en améliorer l’expérience visuelle.

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Photographe naturaliste de l’année, ROM
Owls’ Road House, de Carmel Bechler, Prix du jeune Photographe naturaliste de l’année. Photo: NMH

Près de 50 000 photos

Cette compétition a fait l’objet d’un nombre impressionnant de 49 957 candidatures de photographes de tous âges et de tous niveaux d’expérience provenant de 95 pays.

Les catégories couvrent des domaines comme: Les animaux dans leur milieu, Le milieu urbain, Le comportement des mammifères, Gros plan sur les océans, Plantes et champignons, Prix de la relève, ainsi que le Photojournalisme.

«La compétence et le dévouement qui se cachent derrière chacune de ces photos les rendent d’autant plus percutantes et inspirantes», déclare le conservateur de l’exposition, Soren Brothers. «Mais elles nous rappellent aussi à tous et toutes de ralentir, d’observer et de prendre soin des nombreuses plantes, animaux et champignons qui nous entourent et dont la vie est intimement liée à la nôtre.»

Notre impact sur la nature

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un thème officiel de l’exposition, de nombreuses photos témoignent de la sensibilité et de la perspicacité des photographes à l’égard de l’impact de l’homme sur la biodiversité et les écosystèmes.

Le site Web du NHM met en avant certaines photos avec un contenu (en anglais) sur la façon dont on peut aider cette cause pour celles et ceux qui apprécient les photos, mais qui veulent également en apprendre et faire plus pour protéger la nature.

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Ce contenu offre des suggestions allant de la plantation d’arbres indigènes à empêcher des animaux de compagnie de nuire à la faune, le tout en passant par l’adhésion à des communautés en ligne de science citoyenne ou par des achats qui tiennent mieux compte de l’environnement.

Photographe naturaliste de l’année, ROM
La photo de Garth Lenz (Colombie-Britannique), Humanity’s Biggest Hole (catégorie Photojournalisme), représente la plus grande mine à ciel ouvert de la planète: Bingham Canyon au Utah.

Concours de photographie du ROM

Par ailleurs, les photographes de l’Ontario qui sont des observateurs attentifs de leur milieu naturel sont invités à participer au Concours du Photographe de l’année de la faune et de la flore du ROM.

Le concours n’a aucun lien avec celui du NHM britannique. Il est ouvert aux amateurs comme aux experts, qui courent la chance de gagner des prix du magasin de photographie Henry’s à Toronto. Ils ont aussi l’honneur de voir leur œuvre primée exposé au ROM, près de l’entrée de l’attraction principale.

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