C’était il y a près de six ans. Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s’est ouvert mercredi 8 septembre devant la cour d’assises spéciale de Paris, sur l’Île de la Cité, en plein cœur de la capitale française.
Sur les 20 accusés, 11 ont pris place dans le box vitré ultrasécurisé de la salle d’audience. Trois comparaissent libres, tandis que six autres manquent à l’appel et seront donc jugés «par défaut». L’un d’eux purge une peine pour terrorisme en Turquie, et cinq sont présumés morts en Syrie et en Irak.
Salah Abdeslam, la figure principale du procès, est le seul des 10 djihadistes du 13 novembre encore en vie. Il avait fini par abandonner sa ceinture explosive avant d’être exfiltré vers Bruxelles par trois complices, où il fut arrêté quatre mois plus tard.
Les membres de ces commandos terroristes avaient fait 130 morts et des centaines de blessés lors d’attaques-suicides et de fusillades.
Salah Abdeslam et 11 de ses complices présumés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.