Attendrissements

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Publié 01/03/2006 par Pierre Léon

On doit pouvoir obtenir le même résultat en vélo ou en moto. Mais c’est les Huns (Attila et les autres) qui y ont pensé en premier. Pour attendrir les quartiers de viande des bêtes qu’ils avaient tuées, ils s’en servaient comme selles sur leurs montures. Après quelques chevauchées au galop, le steak était tendre comme un filet de boeuf canadien.

Au cours des siècles, on a trouvé d’autres moyens pour attendrir la viande. Les bouchers avec des attendrisseurs qui coupent les fibres trop résistantes. On sait aussi que si on laisse la viande vieillir suffisamment longtemps elle finira par s’attendrir jusqu’à devenir odorante. C’est le principe du faisandage. Le chasseur pend par le cou, à une poutre de sa cuisine, son faisan mort. Quand il tombe tout seul, il est bon à manger, attendri à point.

Un Québécois, lui, découvre (enfin!) le moyen d’améliorer le goût de son fromage «cheddar», en l’immergeant profondément dans la rivière Saguenay. Il en met des tonnes à l’eau. Catastrophe! Un an plus tard, il ne retrouve plus son trésor. Bouffé par les poissons ou subtilisé par des amateurs du cheddard amélioré? Des histoires à attendrir les gourmets!

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