à 20h06 HAE, le 19 août 2012.
LONDRES – Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, dans son premier discours public depuis qu’il s’est réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres le 19 juin, a appelé dimanche les États-Unis à « cesser leur chasse aux sorcières » contre le site WikiLeaks.
Lors de son intervention depuis le balcon de l’ambassade, M. Assange a également remercié le président équatorien Rafael Correa pour « le courage dont il a fait preuve » en lui accordant l’asile politique, alors qu’il est notamment menacé d’extradition vers la Suède pour des accusations d’agressions sexuelles.
« Tant que WikiLeaks est menacé, la liberté d’expression est menacée, ainsi que la santé de toutes nos sociétés », a-t-il estimé, appelant les États-Unis à cesser toutes les poursuites à l’encontre de ses collaborateurs et de ses partisans, mais aussi des journalistes s’étant fait l’écho de leurs révélations, et à revenir aux valeurs fondatrices de la Révolution américaine.
Julian Assange a également appelé les Etats-Unis à libérer le soldat américain Bradley Manning, accusé d’intelligence avec l’ennemi pour avoir fourni des dossiers secrets vers WikiLeaks. L’homme est actuellement en attente de son procès.