1000 rhinocéros sont tués chaque année pour leur corne, censée contenir de la bonne médecine… ou des pouvoirs magiques.
Les braconniers qui sont derrière ce trafic lucratif font suffisamment de dégâts pour qu’un photographe de presse vienne de se mériter un prestigieux prix pour sa photo d’un animal massacré.
Brent Stirton s’intéresse au sujet depuis cinq ans. Son image d’un rhinocéros noir dont la corne avait été coupée, intitulée Mémorial pour une espèce, a été prise dans une réserve naturelle — donc, où l’animal était censé être protégé — d’Afrique du Sud.
La photo s’inscrit dans une série qui présente aussi des bénévoles d’un centre de réhabilitation de bébés rhinocéros dont la mère a été tuée. Le prix Wildlife Photographer of the Year est organisé chaque année par le Musée d’histoire naturelle de Londres.