Les établissements post-secondaires francophones ou bilingues de l’Ontario réclament d’une même voix des actions concrètes pour leur donner les moyens d’augmenter leur offre de programmes de langue française.
Réunis à l’Université d’Ottawa (Ud’O) lundi dernier, les représentants de la Table post-secondaire de l’Ontario français demandaient aux chefs des différents partis politiques de dévoiler leur plan pour les universités bilingues et les collèges francophones de la province.
«Graduellement, ce qu’il arrive c’est qu’on perd des programmes, et chaque fois qu’un programme disparaît, c’est l’offre qui diminue. C’est important qu’on soit capable de maintenir une bonne offre de service. On veut trouver un équilibre avec les programmes offerts dans les institutions anglophones», soutient Carol Jolin, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).
De son côté, le recteur de l’Ud’O, Jacques Frémont, estime qu’un élève franco-ontarien n’a pas l’occasion d’étudier en français dans les domaines où la main-d’œuvre sera en demande au cours des prochaines années.
400 à 500 places supplémentaires dans les sciences
Les représentants ont demandé 400 à 500 places dans les disciplines scientifiques, soit les sciences, les technologies, les mathématiques et le génie. «Les Franco-Ontariens ont le droit de participer à l’économie du savoir» affirme M. Frémont.