Les Verts viennent de choisir Annamie Paul comme successeure à Elizabeth May. Il était temps de réorienter le parti vers l’avenir, et ils l’ont fait de façon visionnaire.
En choisissant une Torontoise polyglotte (parlant les trois langues des Amériques), une juriste aguerrie, engagée en politique publique depuis sa jeunesse, à l’affût des réels enjeux environnementaux actuels, ayant consacré une grande partie de sa vie professionnelle à l’international, née de parents immigrants originaires des Caraïbes.
Le choix proactif des Verts, d’une cheffe comme Annamie Paul, démontre incontestablement leur ouverture d’esprit et leur promptitude à prioriser l’actualité environnementale – tributaire de notre santé collective – sans crainte du changement ni de la diversité.
Nos partis politiques fédéraux prônent tous la préservation de l’environnement parmi leurs priorités. Mais le Parti vert demeure le seul où les questions environnementales ont façonné les fondements de sa philosophie stratégique depuis son origine, cimentée au cœur de chacune de ses politiques.
Refléter notre démographie
Il est grand temps que les chefs de nos partis politiques représentent la démographie canadienne du 21e siècle, que les immigrants ou leurs descendants (autres qu’Européens), les Premières Nations, puissent s’impliquer davantage politiquement, comme citoyens à part entière…