Grande amie de Tricia Foster, de Cindy Doire et de toute cette gang de filles, Anique Granger est peut-être moins connue à Toronto que les deux précédentes citées, mais mérite tout autant qu’on s’attarde un peu sur son parcours et sa musique folk.
Guitariste quasi-autodidacte, elle roule sa bosse depuis l’adolescence, d’abord avec une amie d’enfance et le groupe Polly Esther puis toute seule depuis 2005. Récipiendaire d’un Trille Or récompensant la meilleure artiste de l’Ouest, elle était encore en nomination lors du dernier gala Trille Or où elle a donné une performance remarquée. So ladies and gentlemen, from Saskatoon, Anique Granger!
Anique est tombée très jeune dans le monde des mélodies et de la chanson. Comme elle le souligne, la musique faisait partie de la famille élargie, ce qui rendait ce choix de carrière «très logique».
Jeune fille réservée elle attend l’adolescence pour «s’ouvrir la bouche» et tombe amoureuse d’un instrument à six cordes nommé guitare.
«C’était portatif et je pouvais immédiatement composer des chansons», explique l’artiste, qui en est aujourd’hui à deux albums solos avec Pépins et Les outils qu’on a.