Née à Guelph, élevée dans une famille anglophone, elle est chanteuse et contre toute attente, a choisi d’exercer son art… en français! Son premier album de 2006, La Belle étoile, a été un succès. Désormais installée à Montréal, elle était de passage à Toronto dans le cadre de la Semaine de la francophonie.
Pour elle, chanter en français, relève presque de l’évidence. À 18 ans, elle découvre la France et tombe amoureuse du français.
«Cela continue d’être un coup de coeur. Comme le français et la musique sont mes deux passions, il m’apparaissait évident de les mettre ensemble. Bien sûr, j’aime aussi chanter en anglais, c’est ma langue maternelle. Mais elle ne me permet pas d’avoir ce regard d’enfant, ce romantisme liés pour moi à la langue française.»
Andrea Lindsay maîtrise bien le français et son accent anglophone est très léger, voire inexistant sur son disque.
Elle a vécu deux ans en France et continué à se perfectionner dans la langue de Molière en suivant des cours en français à l’université de Guelph, en traduction et en littérature québécoise.