La plainte la plus courante des vétérans est le temps d’attente pour obtenir une décision d’Anciens combattants Canada (ACC) pour de l’aide médicale. Ce problème chronique est venu à bout de la patience de l’ombudsman Guy Parent.
Le 12 septembre, il publiait une analyse de mille cas qui dénonce des failles systémiques affectant davantage deux types de requérants: les francophones et les femmes.
«Notre examen suggère que les groupes de vétérans ne sont pas tous traités de façon équitable», affirme-t-il. «Toute différence dans les temps d’attente devrait être fondée sur les besoins» et «tous les vétérans méritent de recevoir des décisions opportunes».
Des dossiers qui s’empilent
Les iniquités seraient exacerbées par un arriéré qui augmente. Selon l’ombudsman, ACC est incapable depuis plusieurs années de suivre sa norme de service fixée à 16 semaines. Le délai aurait été dépassé dans 70% des cas.
Le rapport de 34 pages, intitulé Répondre aux attentes : Décisions opportunes et transparentes pour les vétérans malades et blessés du Canada, comprend sept recommandations et une invitation au ministère à mieux planifier ses ressources.