Allô, agriculteurs locaux: une alternative durable au problème de l’abus des animaux

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Publié 23/02/2016 par Gabriella Giordan

Les végétariens et végétaliens choisissent de s’abstenir de consommer de la viande pour plusieurs raisons, notamment la cruauté envers les animaux.

C’est valable, mais il existe une autre solution au problème de la violence que subissent des milliards d’animaux lors de la production de masse de viande, sans devoir pour autant éviter complètement d’en consommer: soutenir les agriculteurs locaux.

Les animaux élevés par ces agriculteurs mènent une vie meilleure que leurs compères en cages. La plupart du temps, ils font ce que bon leur semble: ils courent dans de vastes champs, consomment des aliments sains, n’ont pas à ingérer des hormones et ne sont ni battus, ni mutilés.

De plus, tandis que les animaux soumis à la production de masse sont «sélectionnés» et tués lorsqu’ils atteignent l’embonpoint «idéal», les agriculteurs locaux ne procèdent pas de cette manière. Ils tuent tous les animaux qu’ils élèvent.

Pour se procurer de la viande de qualité et anti-abus, il vaut souvent la peine d’aller en chercher loin de chez soi. Voici quelques exemples, parmi d’innombrables autres, d’agriculteurs locaux situés à ou aux environs de Toronto :
• Beretta Organic Family Farms Inc., 80 Galaxy Blvd (Etobicoke)
• Meadow Sweet Farms, 12102 Warden Avenue (Gormley, près de Markham)
• Organics Family Farm, 7550 19th Avenue (Markham)
• Greenfields Organic Farm, 10715 Guelph Line (Campbellville)
• Uphill Farm Organics, 5113 Third Line (Erin)

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Certes, la majorité les végétariens et végétaliens emploient des arguments sensés afin de justifier leurs choix alimentaires. Quelques-uns déploient ces efforts afin de faire diminuer le réchauffement planétaire; c’est un argument valable et sans doute une solution concrète à ce problème en particulier.

Sauf que, s’il agit uniquement de l’abus des animaux, plusieurs personnes végétariennes et végétaliennes ignorent que ce dernier ne diminuera pas du moment que l’on décide de ne plus manger de viande.

Il diminuera plutôt grâce à l’engagement social, la démonstration par les faits, et la recherche d’autres moyens plus productifs de remédier à la situation, sans entièrement couper sa consommation de viande.

Il diminuera si le soutien des droits des animaux s’étend aussi au soutien des agriculteurs locaux.

Cette pratique possède sans doute quelques inconvénients, et ne garantit aucunement que le problème de la cruauté envers les animaux va cesser complètement, mais elle est tout de même une solution durable et efficace.

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Il est grand temps que nous soutenions les agriculteurs locaux à la place des énormes entreprises de surproduction. Il est grand temps que nous poussions nos horizons plus loin encore.

* * *
Gabriella Giordan est étudiante au campus Glendon de l’Université York.

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